135 + 1 – Le Festival de Cannes en vrai
Cannes, sa croisette, ses plages, ses marches, ses VIPS, ses paillettes et surtout sa Palme, cristallise les fantasmes, les rêves et les envies de nombre d’entre nous, que l’on se revendique cinéphile ou pas !
À environ +1 semaine de l’atterrissage dans la réalité post-Festival, je vous propose quelques morceaux choisis de ma première expérience cannoise, 135 + 1, pour être précise.
Ce Festival, il se prépare bien avant les premières projections auxquelles on a le privilège d’assister. En effet, lorsque l’on est exploitant de cinéma, l’objectif ultime est bien entendu de voir le plus de films possible. Et ça passe par une connexion à la billetterie officielle du Festival à 6h57 tous les matins qui précèdent notre arrivée. L’idée : sécuriser nos places pour visionner les films de la compétition officielle, mais également des compétitions telles que La Quinzaine des Cinéastes ou Un Certain Regard. Le graal : décrocher les tickets des projections du soir au Grand Théâtre Lumière, en tenue de soirée et en présence des équipes de film.
Pour cette première expérience, je rafle 13 tickets, dont 6 en présence d’équipe de film, et 3 au Grand Théâtre Lumière. Pas mal pour une première
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Dans les faits, ça se traduit comment 13 tickets ? Ça représente :
4 jours de projection, entre 8h du matin et minuit
4 (courtes) nuits
24h de sommeil cumulé
37.5 kilomètres à pied (dont 7 en talons hauts – tenue de soirée oblige) entre le Grand Théâtre Lumière, la Salle Agnès Varda, la Salle Debussy, le Théâtre Croisette, la salle Olympia…
Mais surtout :
13 films
Un total de 29 heures et 15 minutes de projection
1 tapis rouge
24 marches
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Ça implique également de faire le grand écart intellectuel et visuel entre du biopic fiction (The Apprentice), du body horror gore (The Substance), du réalisme social taïwanais (Mongrel), de la comédie française (La prisonnière de Bordeaux), du pur décalé (Kinds of Kindness), de l’esthétisme italien (Parthenope)… et de véritables coups de cœur (Armand).
135 morceaux, donc… et le plus important dans tout ça ? Une Palme d’Or remise à Sean Baker pour le film Anora, que j’ai eu le bonheur de visionner en corbeille en présence de l’équipe. Nous avons hâte de partager avec vous ce film que la présidente du Jury 2024, Greta Gerwig, réalisatrice de Barbie, a qualifié de « magnifique » et « plein d’humanité » (et que j’avais moi-même pressenti pour La Palme, en toute humilité bien sûr…).
Amélie
Directrice