Le Petit Festival : validé par Guillermo del Toro !
On l'a déjà dit plusieurs fois dans les différentes publications du Quai10 : le cinéma, ça s'apprécie dès le plus jeune âge. Et le Petit Festival en est la meilleure illustration puisque, comme vous le savez certainement déjà à la lecture de ces lignes, la programmation s'adresse aux plus petit·es dès l'âge de 3 ans. Mais au-delà des grands mots (avant-première, inédit, exclusivité), qu'est-ce qui se cache derrière ces projections ? On vous donne quelques infos !
MacPat, le chat chanteur : basé sur un livre vendu à plusieurs millions d'exemplaires
Avis aux amateur·rices de matous ! Comme l'indique son titre, MacPat, le chat chanteur raconte l'histoire d'un chat et de son ami musicien à travers trois courts-métrages plus chantonnants les uns que les autres. Ce chat est né dans l'imagination de Julia Donaldson et Axel Scheffler à travers le livre illustré éponyme sorti en 20123. Il s'est écoulé à plus d'un million d'exemplaires, rien qu'en France !
Films
Renard et Lapine sauvent la forêt : inspiré par l'univers de James Bond
C'est ce que nous apprend sa réalisatrice Mascha Halberstad dans une interview donnée à Cineuropa : si la musique utilisée dans Renard et Lapine sauvent la forêt est clairement dans le ton de qu'on pouvait entendre au générique des films James Bond des années 80, l'antre du méchant est quant à elle une référence explicite à la base secrète de l'iconique Goldfinger ! Mais ce n'est pas tout puisque la réalisatrice de Oink explique également avoir puisé dans les univers de Apocalypse Now ainsi que la célèbre série Peaky Blinders.
À voir en avant-première le 22 octobre à 10h30
Flow : le chat qui n'avait pas peur de l'eau : remarqué par Guillermo del Toro
Co-produit en Belgique, le superbe Flow : le chat qui n'avait pas peur de l'eau est en lice pour remporter le Prix LUX du public 2025 (aux côtés d'un film 100% belge, et visible dès aujourd'hui au Quai10 d'ailleurs, Julie Zwijgt (Julie Keeps Quiet), dont Sébastien vous parlait il y a peu sur le blog). Mais sa plus belle consécration est probablement déjà arrivée, par l'entremise d'un tweet du célèbre réalisateur Guillermo del Toro.
Traduisez : "Si je pouvais souhaiter l'avenir de l'animation, ces images en seraient l'amorce magnifique et époustouflante."
Pas mal, non ?
À voir en avant-première les 23 octobre et 2 novembre, à 10h30
Arrietty : Le petit monde des chapardeurs : un cap important pour Ghibli
Sorti en 2011, Arrietty : Le petit monde des chapardeurs marquait le passage définitif du studio Ghibli d'une production artisanale, très largement dédiée aux films de ses fondateurs Isao Takahata et Hayao Miyazaki, vers un procédé plus industriel. Il ne fallait pas y voir du mal pour autant puisque cela a permis à d'autres artistes de s'exprimer sur des thématiques plus larges (bien que souvent axées autour de l'écologie) et surtout avec un niveau de finition toujours plus élevée et flatteur pour les spectateur·rices.
Films
Bambi : l'histoire d'une vie dans les bois : un casting... étonnant
Ne croyez pas venir voir un film d'animation, en stop-motion ou même un documentaire. Bambi : l'histoire d'une vie dans les bois n'est rien de tout cela ! C'est un véritable film dont les animaux sont les acteurs principaux ! Pas d'humain à l'horizon, ou simplement suggéré, uniquement des biches, corbeaux, lapins et ratons laveur dont on suit les pérégrinations à travers la voix d'une narratrice bien connue : Mylène Farmer. Un film poétique dans les couleurs automnales d'une forêt superbement filmée par Michel Fessler !
À voir le 30 octobre, à 14h00 (suivi d'un atelier de création d'un abri à oiseaux)
Films
Le Vent se lève : le deuxième "dernier film" de Hayao Miyazaki
Il nous avait déjà fait le coup avec Princesse Mononoke, et il nous le disait encore en 2013 lors de la sortie de Le Vent se lève : Hayao Miyazaki nous proposait ici son dernier film avant une retraite bien méritée. Évidemment, on sait aujourd'hui que cela n'a pas été le cas (pour preuve la sortie de Le garçon et le Héron l'an passé) mais il est toujours intéressant d'analyser comment une œuvre jugée à l'époque comme la dernière raconte sur son réalisateur. Difficile ici de ne pas y voir un film-somme, dans lequel tous les thèmes chers au réalisateur se retrouvent : aviation, horreur de la guerre et grave maladie dans le cercle familial sont autant de thématiques abordées dans ce film inspiré par la vie d'un célèbre ingénieur japonais, Jiro Horikoshi, qui a conceptualisé les chasseurs Zéro utilisés par les kamikazes durant la Deuxième Guerre mondiale.
À voir le 1er novembre en V.F. (10h30) et V.O.ST.FR. (18h00)