Dans le questionnement perpétuel de la définition du cinéma, de nombreuses réponses différentes s’entremêlent. Récemment, George Lucas l’a résumé à “l’art de l’image animée”. Cette définition brute et vulgarisatrice met de nombreux points capitaux de côté alors que David Fincher disait du cinéma qu’il était avant tout un art collectif, difficile à exprimer.

Toutes ces définitions se mélangent à la grande Histoire du Cinéma, cet art si imprévisible, à l’Histoire si complexe où tant de personnes ont eu envie d’y graver leur nom. Peut-être le cinéma se définit-il principalement par les éléments qui le composent.

Tout comme Terminator 2 n’aurait jamais vu le jour sans Terminator 1, Oppenheimer a pu voir le jour car Christopher Nolan a été profondément marqué par Star Wars.

Finalement, Joe Dante était dans le vrai lorsqu’il disait : "Il y a les gens qui aiment les films et les gens qui aiment les films qu’ils aiment". En effet, chaque film que l’on voit finit par marquer notre imaginaire, notre vision de la société et notre âme d’artiste. Le cinéma a ce pouvoir unique, celui de réunir, il réunit les arts, les émotions et les gens. Ici, on ne parle pas simplement d’image animée mais de phénomènes sociaux, d’art complet, d’auteur·rices et de leurs messages.

C’est dans cette optique que le Quai10 t’invite à redécouvrir le cinéma perpétuellement, que ce soit autour des différents cycles de cette année ou à travers le programme estival sous le signe du rattrapage et de l’imaginaire.

Peut-être tomberez-vous sous le charme d’une production passée sous votre radar ou peut-être que revisiter les classiques de Miyazaki vous inspirera, vous aussi, à essayer de définir le cinéma.

Mathéo

Collaborateur en service citoyen