The Last Showgirl : la renaissance d’une icône

La réalisatrice Gia Coppola nous offre un film bouleversant, avec à l’affiche la célèbre Pamela Anderson qui signe sa renaissance à l’écran.
Shelly, une danseuse de cabaret, doit faire face à son avenir lorsque son spectacle à Las Vegas est brusquement interrompu, après 30 ans de représentation. En tant que mère, elle cherche à réparer une relation tendue avec sa fille, qui a souvent été reléguée au second plan par rapport à sa famille d'artistes.
Je viens de voir The Last Showgirl, et franchement, j’ai été bluffée. Ce film marque un tournant dans la carrière de Pamela Anderson, et je ne m’attendais pas à une prestation aussi forte et sincère de sa part.
gallery
L'actrice originaire du Canada, connue surtout pour son rôle iconique dans Alerte à Malibu, incarne Shelly Gardner avec une justesse incroyable. Son jeu authentique laisse transparaître une profonde vulnérabilité dans chaque regard. On sent qu’elle met beaucoup d’elle-même dans ce rôle, et c’est ce qui rend son personnage si touchant.
Un film remarqué dans les festivals
D’un point de vue esthétique, The Last Showgirl est une réussite. La mise en scène de Gia Coppola est élégante, avec une lumière qui capture parfaitement l’ambiance nostalgique de Las Vegas, entre paillettes et désillusions. On alterne entre les moments de lumières du cabaret et les moments plus durs de sa vie. Le contraste fonctionne à merveille.
Le film a d’ailleurs été salué en festival à plusieurs reprises. Présenté pour son avant-première mondiale, il a remporté le Prix spécial du jury au Festival international du film de San Sebastián, ainsi que deux nominations aux Golden Globes dans la catégorie de la meilleure actrice dans un film dramatique pour Pamela Anderson et la meilleure chanson originale pour Beautiful That Way (Andrew Wyatt, Miley Cyrus et Lykke Zachrisson).

Vous devez accepter les cookies fonctionnels pour regarder cette vidéo. Changer les paramètres
Au-delà de l’histoire, le film parle du temps qui passe, du besoin de réinvention et de la difficulté à tourner la page. Qui n’a jamais ressenti cette peur de devenir obsolète, que ce soit dans sa carrière ou dans sa vie personnelle ? C’est là où le film touche juste : on est tous un peu The Last Showgirl à un moment donné de sa vie.
Un casting bien choisi
Les rôles secondaires sont tout aussi solides :
- Jamie Lee Curtis (qui joue une serveuse et ancienne danseuse), apporte une profondeur inattendue et une belle complicité avec Pamela Anderson.
- Dave Bautista, dans le rôle du producteur de spectacle, est impeccable, avec un jeu tout en retenue.
- Brenda Song et Kiernan Shipka, apportent un contraste entre la nouvelle génération de danseuses et celle qui s’accroche à son passé.
Honnêtement, je ne m’attendais pas à être autant happée par The Last Showgirl. C’est un film sur le courage qu’il faut pour accepter le changement, sur l’envie de rester debout malgré tout. Et Pamela Anderson y est bouleversante.
Si vous cherchez un film émouvant, bien écrit et visuellement splendide, foncez le voir.
Léa
Stagiaire en communication