Après le grand succès de Civil War sorti en 2024, le réalisateur Alex Garland signe contre toute attente, car il a fait part l’année dernière de son envie de ne plus produire de film seul, son retour sur le grand écran avec le co-réalisateur Ray Mendoza.

Je viens de voir Warfare, et j’ai vraiment été impressionnée. Le film a une telle justesse dans l’acting et les scènes qu’on ne voit pas le temps passer. On est sous tension permanente et dans une envie constante de connaître la suite.

Ce film s’impose comme un véritable tournant dans la représentation du conflit armé au cinéma. Plus qu’un simple film de guerre, il s’agit d’une plongée intense dans la réalité brute du combat moderne. Inspiré d’une opération militaire réelle menée en 2006 à Ramadi, en Irak, le film impressionne par son authenticité et son intensité sensorielle.

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Dès les premières minutes, Warfare capte l’attention par sa mise en scène en temps réel, un choix audacieux qui amplifie la tension et plonge le·la spectateur·ice dans une expérience immersive. On ressent le chaos, l’incertitude et surtout la peur, avec une finesse rarement atteinte dans ce genre cinématographique.

Le son joue également un rôle essentiel dans l’immersion. Contrairement à de nombreux films de guerre qui s’appuient sur une bande sonore orchestrale pour souligner l’émotion ou le drame, Warfare opte pour un réalisme sonore total : bruits de pas sur le gravier, communications radios saccadées, tir d’armes, cris étouffés… Cette ambiance sonore brutale transforme chaque scène en un véritable coup de poing sensoriel.

Du point de vue du casting

Mais Warfare ne se contente pas d’impressionner par sa technique. L’une de ses forces, c’est la qualité et la justesse de son casting. Will Pouter, Kit Connor, Joseph Quinn et D’ Pharaoh Woon-A-Tai livrent des performances d’une intensité percutante. Préparés dans un camp d’entraînement durant 3 semaines, inspiré de celui des Navy SEALs, les acteurs ne jouent pas des soldats, ils les incarnent. Leur fatigue, leur camaraderie, leurs doutes, leur détermination transparaissent de façon percutante à l’écran.

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Et l’avis de Ray Mendoza ?

En s’appuyant sur l’expérience de Mendoza (au centre de l’image avec la casquette), ancien SEAL, le film évite les clichés pour se concentrer sur la réalité humaine des soldats ; leur fragilité, leur solidarité, leur traumatisme. Le personnage d’Elliott, inspiré d’un véritable combattant blessé lors de la mission, offre un regard intime et poignant sur les séquelles laissées par la guerre. Warfare ne cherche pas à glorifier le combat ; il l’observe, le dénonce, le questionne et parfois le craint.

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Je ne m’attendais pas à être à ce point sous tension durant toute la durée du film, mais Warfare est d’un réalisme troublant sur la réalité du combat moderne et c’est une expérience cinématographique incontournable pour quiconque souhaite comprendre cette réalité.


Léa

Stagiaire en communication 

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Films

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